L'almanachronique du 15 septembre

Publié le par blancafort

Hello les blogos ! Woman sister la blogose !

NOURRITURES*

Je m'attends à vous, nourritures !
Ma faim ne se posera pas à mi-route;
Elle ne se taira que satisfaite;
Des morales n'en
...Beuarghhhh...euh pardon...

Je m'attends à vous, nourritures !
Ma faim ne se posera pas à mi-route;
Elle ne se taira que satisfaite;
Des morales
...Beuarghhh...désolé !...

Je suis franchement désolé ! Je ne sais pas ce qui m'arrive ! Je n'ai pourtant pas mangé d'huîtres, ni regardé dans la culotte de ma soeur ! Je ne sais pas !
Ploum Ploum !

Je m'attends à vous, nourritures !
Ma faim ne se posera pas à mi-route;
Elle ne se taira que satisfaite;
Des moraaaa
...Beuarghhhh !!!!...Keuf Keuf !

Eh merde ! Décidément ! Mais que se passe-t-il ? Attendez voir. Je vais essayer un truc.
Des morales...BEUARGHHHH !!!...Eurêka! J'ai trouvé ! C'est le principe de la mo...Burp...enfin, vous voyez ce que je veux dire ! Tout ça, c'est à cause de la crise ! Associer cette éthique singulière au capitalisme, ça a de quoi vous retourner l'estomac. Franchement ! Déjà que ce principe conformiste du bien et du mal me pompe singulièrement au quotidien l'anus, si en plus il doit être lié au monde implacable de l'économie, c'est le pompon ! Ya de quoi dégueuler !
Allez Léo ! Dégueule ta poésie !

Je suis d'un autre pays que le vôtre, d'un autre quartier, d'une autre solitude.
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse.
Je ne suis plus de chez vous, j'attends des mutants.
Biologiquement, je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie: je pisse, j'éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s'il s'agissait d'objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules.
Mais, la solitude.
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis.
Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n'avez pas dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée,
il est inutile de regarder devant vous car devant c'est derrière, la nuit c'est le jour.
Et la solitude.
Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues,
soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau.
Et pourtant la solitude.
Le désespoir est une forme supérieure de la critique.
Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur",
les mots que vous employez n'étant plus "les mots" mais une sorte de conduit à travers lesquels, les analphabètes se font bonne conscience.
Mais la solitude.
Le Code civil nous en parlerons plus tard.
Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable.
Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties.
Je voudrais m'insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit,
le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc...

Beuarghhhh....

Publié dans Chroniques

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